Suite à la réunion du CSEC du 17 juin, le syndicat FO annonce une nouvelle avancée “très rapide” du projet de cession, déclarant que “les audits confirmatoires sont en cours de finalisation”. L’offre doit prendre en compte :
- La marque Conforama ;
- Tous les magasins, exceptés les fermés ;
- La logistique ;
- Le SAV ;
- Le siège social ;
- Tous les salariés de Conforama, exceptés ceux concernés par le PSE, dont le périmètre “n’est pas remis en cause” ;
- Tous les locaux détenus par Conforama France.
- La centrale d’achat SISL n’est donc pas incluse dans ce projet.
Mobilux optimiste sur les questions de concurrence
Ainsi, pour l’heure, aucune autre suppression d’emploi autres que celles prévues par le PSE seraient envisagées, exceptées celles qui pourraient découler d’éventuelles fermetures de magasins ordonnées par l’Autorité de la Concurrence (magasins Conforama comme But, puisque la fusion, a priori, n’est pas prévue, les deux enseignes devant rester autonomes avec plusieurs synergies évidemment mises en place). Une telle opération, en effet, ne semble pas sans risques, à commencer par ceux liés à cet épineux sujet de la concurrence, mais sur ce point, il semblerait que Mobilux, actionnaire de But et donc potentiel repreneur de Conforama, se montre “très optimiste”, envisageant la possibilité de “dérogations”.
Une transaction définitive fin août / début septembre ?
La prochaine étape doit être celle de la réunion du CSEC du 23 juin prochain, pour avis sur la cession des titres (signature définitive du projet final fin juin), suivie d’une transaction définitive, a priori, conclue fin août / début septembre.
Concernant le calendrier et les détails financiers, un apport en fonds propre, par Mobilux, devrait permettre de financer le PSE dans son intégralité, de payer les créances dues, de relancer rapidement l’activité, de reconstituer la disponibilité des produits et d’obtenir le PGE… Puis, dès la signature du protocole (fin juin), un financement relais sera consenti par les banques et par Mobilux, cela pour “assurer la relance immédiate”. Celui-ci sera remboursé et remplacé, dès la transaction signée (aux alentours de la fin août, donc), par l’apport de fonds propres et le PGE.