L’année 2015 aura été synonyme de reprise pour le marché du meuble. Toutefois, le chemin à parcourir pour combler le déficit de plus de 700 millions perdus sur la période 2012-2014 sera encore long… Les premiers éléments de conjoncture macro-économique disponibles mettent néanmoins en évidence de nombreux éléments, qui devraient permettre au marché de continuer sur le chemin de la croissance en 2016.
Tour d’horizon :
Marché de la construction immobilière
Le marché de la construction immobilière neuve a enfin stoppé sa chute en 2015. Le nombre de nouveaux logements neufs sur l’année se maintient, mais toutefois à un niveau extrêmement bas, proche des 350 000 unités. La Fédération Française du Bâtiment table sur une hausse du nombre de logements neufs mis en chantier en 2016 de 5 %. Même si les volumes mis en chantier restent loin des 500 000 unités du milieu des années 2000, cette hausse devrait être profitable aux segments les plus dépendants de l’activité, dans l’immobilier comme dans le meuble de jardin, et surtout le meuble de salle de bains.

Immobilier ancien
Bonne nouvelle également en provenance de l’immobilier ancien selon la dernière note des notaires de France. Le nombre de transactions à fin novembre se rapproche des 800 000 unités, en hausse de 12,5 % sur un an. La hausse du nombre de déménagements devrait donc soutenir la consommation en 2016.
Moral des ménages
Le moral des ménages a atteint son point le plus haut en septembre 2015 depuis septembre 2007 selon l’INSEE ;
de plus, les ménages estiment que la période est opportune pour réaliser des achats impliquants. Encore un signe positif pour les marchés de l’équipement de la maison.
Pouvoir d’achat des ménages
Le pouvoir d’achat des ménages devrait être en hausse selon les dernières estimations de l’INSEE pour l’année 2015 à + 1,7 %, soit 0,6 point de plus qu’en 2014. De plus, la baisse du prix du pétrole, qui devrait se poursuivre en 2016, limite fortement l’inflation qui devrait être stable sur l’ensemble de l’année 2015. Cette baisse se répercute également sur les dépenses de carburant et de chauffage des ménages, ce qui leur permet de libérer du pouvoir d’achat pour d’autres postes de dépenses… en espérant que celui-ci soit attribué à l’équipement de la maison.

Ainsi, de nombreux indicateurs sont au vert pour 2016 et vont dans le sens d’une poursuite de la croissance sur le marché du meuble pour l’exercice à venir. Attention toutefois, ce nouvel équilibre demeure fragile dans une économie en phase de reprise, où le chômage reste élevé et les budgets des ménages demeurent serrés.