Comme depuis le début de l’année, la croissance est au rendez-vous en mars pour la production française de meuble, qui clôture le premier trimestre 2016 sur une évolution cumulée de + 10 %. Ce résultat s’explique par les bonnes performances réalisées par tous les segments, à l’exception de celui des meubles de bureau et de magasin.

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• Deuxième mois consécutif de croissance de la production de literie (+ 12,6 % en mars). Avec une évolution cumulée de + 5 % au premier trimestre, on constate surtout un effet de rattrapage par rapport au premier trimestre 2015, dont la baisse de la production était de -11,3 %. Au niveau consommation, nous assistons également à une forte progression des ventes, surtout celles des produits de 160 cm et plus ;
CES INVESTISSEURS QUI CROIENT AU MEUBLE PATRIMONIAL
• Concernant les meubles de cuisine, la production reste sur la même lancée que les mois précédents. Le segment enregistre une croissance mensuelle et cumulée à fin mars de respectivement +13,8 % pour chaque période. La cuisine se pose comme l’un des leaders du marché du meuble, tant du point de vue de la production que de la consommation ;
• Après un bon bimestre janvier-février, la production de meubles de bureau et de magasin baisse de – 0,5 % au mois de mars. Malgré ce résultat, le segment clôture le premier trimestre sur une note positive (+ 2,3 %).
En Europe
Du côté de la production européenne, l’industrie allemande du meuble enregistre en mars son deuxième mois de baisse de la production de l’année (- 3,8 %) après un mois de janvier à – 4 %, ce qui engendre un recul de son activité de – 0,1 % à la fin du premier trimestre, en dépit d’un bon mois de février. Contre-performance au mois de mars pour l’industrie espagnole du meuble (- 3,1 %) après un bon bimestre janvier-février : néanmoins le secteur enregistre une évolution cumulée de + 1,1 %. Deuxième mois de croissance consécutif pour l’Italie et le Royaume-Uni : ils font état d’une évolution cumulée, à fin mars, de respectivement + 0,2 % et + 1,2 %. La France présente, pour une fois, de meilleurs résultats que ses voisins européens sur ce premier trimestre 2016.