Le fabricant français, qui a tenu son séminaire annuel à Évian-les-Bains les dimanche 24 et lundi 25 septembre, a présenté à ses revendeurs les progrès accomplis depuis la fusion des deux marques du groupe (Celtis et Morel) et les axes de développement à venir pour l’entreprise. Dans un contexte encourageant pour le secteur des meubles de cuisine, celle-ci semble parfaitement équipée pour assouvir son ambition, qui est de devenir un acteur innovant du marché.
Depuis qu’il a repris les deux entreprises éponymes de Haute-Savoie et de Bretagne, Stéphane Treboux, PDG des Cuisines Morel, est un homme qui a une vision… ou plutôt une « Vision 2018 » : ainsi a-t-il baptisé le plan de développement qu’il conçoit et peaufine depuis bientôt trois ans, et qui doit assurer la pérennité de l’entreprise pour les années à venir. Et, à en juger par les faits présentés lors du séminaire annuel du groupe, qui s’est tenu le mois dernier, il semble bien qu’il soit homme à donner vie à sa vision…

Une croissance de 5 % dans un contexte porteur
Venus de France, de Navarre, mais aussi de Suisse et de Belgique, les revendeurs ont ainsi pu prendre connaissance des progrès accomplis depuis la réunion des deux marques en une seule entité « Cuisines Morel ». Les faits sont indiscutables : cette évolution majeure n’a pas eu d’incidence sur la société, qui a clôturé son bilan 2016-2017 en affichant une croissance de 5 %.
De fait, le contexte est, lui aussi, encourageant et tous les feux sont au vert : selon l’IPEA, la progression du secteur pour l’année en cours est de 4,3 % et une étude Xerfi anticipe même une croissance de 5 % pour l’année 2018. En tenant compte du fait que les spécialistes cuisine sont les acteurs du marché qui ont le plus progressé l’an passé et que le taux d’équipement, en France, demeure relativement faible (60% à peu près), l’heure n’est pas au vague à l’âme ; d’autant que les profils CSP+, qui représentent 47% des achats de cuisine en France, correspondent en tous point à la cible des Cuisines Morel.
Investissements dans l’outil de production
Comme l’a cependant rappelé Stéphane Treboux, une économie dynamique implique une certaine réactivité de la part des fabricants, qui doivent notamment prévoir leurs investissements industriels un an à l’avance, faute de pouvoir être livrés à temps.
Effectués principalement dans l’outil de production, ces derniers ont permis à l’entreprise de dépasser le stade du gros artisanat et de prendre une véritable dimension industrielle. On évoquera notamment l’investissement dans une nouvelle machine de perçage sur le site de Bretagne (qui fabrique les portes laquées sur medium et les pièces standard pour composants de meubles), ainsi que la livraison prochaine d’un centre de débit flexible pour l’usine d’Allinges, en Haute-Savoie…