Christophe Lalla (directeur général associé d’Atelier 78 et de Muquet) et Christian Gouret (conseiller et expert en collage et agencement) ont été élus par leurs pairs président et vice-président du groupement des agenceurs de l’Ameublement Français, le 11 octobre dernier. Christophe Lalla succède ainsi à Cyriac Boulanger (AMG).
En s’engageant à la tête de ce groupement pour les quatre prochaines années, les deux hommes souhaitent « rendre à [leur] métier ce qu’il [leur] donne »
en se mettant pleinement à son service. Passionnés, en effet, par cette profession aux multiples savoir-faire, ils désirent insuffler une nouvelle dynamique en s’appuyant sur le travail collectif avec leurs confrères, pour développer l’innovation, l’international et la compétitivité des entreprises de leur secteur. Les nouveaux élus vont proposer à leurs confrères agenceurs de travailler en mode collaboratif, au niveau national et régional, avec les autres métiers fédérés au sein de l’AF. L’objectif est d’être plus compétitif ensemble, et donc de gagner des parts de marché :
ils placent au cœur de leurs priorités l’innovation technique, numérique et matériaux, l’international, la formation professionnelle, l’attractivité du métier, la cotraitance, la connaissance des marchés, la promotion de l’agencement français et la compétitivité de leurs entreprises, en agissant sur les questions sociales et réglementaires.

Et un partenariat avec l’UGAP
La centrale d’achat public a rejoint les 22 fabricants de mobilier de bureau déjà signataires de la charte initiée par l’Ameublement Français (marque sectorielle de l’Unifa) en 2015 [voir CM&H n° 2598, daté du 17 avril 2015] : les deux organisations renforcent ainsi leur collaboration pour soutenir l’activité des mobiliers de bureau, pour collectivités et urbain, secteurs qui représentent aujourd’hui un chiffre d’affaires de près de 2,2 milliards d’euros.
L’UNIFA avait en effet signé, l’année dernière, la Charte Relations Fournisseurs Responsables, qui avait été élaborée par la Médiation des entreprises et le Conseil National des Achats, sous l’égide du ministère de l’Economie, afin de sensibiliser les acteurs économiques aux enjeux inhérents aux achats responsables et à la qualité des relations clients – fournisseurs.
L’UGAP, de son côté, est la première entité publique à recevoir le label « Relations Fournisseurs Responsables » : dans le prolongement de la charte, cette distinction, décernée pour une période de trois ans, distingue les organisations françaises ayant fait la preuve de relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs. La centrale d’achat l’a reçue pour la première fois en 2013, puis de nouveau en 2016. Délais de paiement, affacturage collaboratif, dématérialisation de la transmission des factures, mise en place, pour l’exécution des commandes, d’une plateforme d’échanges avec les fournisseurs leur offrant en temps réel une visibilité sur le statut des factures… Des relations responsables que l’UGAP entretient avec ses fournisseurs depuis de nombreuses années pour les aider à « se consacrer plus sereinement à leur cœur de métier » et « favoriser ainsi leur créativité et leur envie d’innover ». Murielle Boullet, chef du département mobilier de bureau et mobilier collectif à l’UGAP, explique : « Quand l’AF nous a proposé de faire partie des signataires de sa charte, j’ai aussitôt pensé que sa démarche s’inscrivait dans le même schéma que celui entrepris par notre établissement, lorsque nous avons signé la Charte Relations Fournisseur Responsables en 2010. Depuis, nous sommes devenus de réels contributeurs pour l’AF : nous leur rendons régulièrement visite pour présenter les axes stratégiques de l’UGAP dans le secteur du mobilier, mais aussi pour sensibiliser les industriels aux politiques publiques telles que l’innovation, le développement durable, ou encore la responsabilité sociétale. Tout cela dans le respect, bien entendu, de la réglementation des marchés publics », précise-t-elle. En 2015, la centrale d’achat public comptait 74 entreprises fournisseurs de mobilier de bureau, collectif et urbain, pour un volume de commandes de 94 millions € ; la plupart d’entre eux sont des fabricants. « L’UGAP est un acteur commercial clé pour nos PME du mobilier professionnel, déclare de son côté Dominique Weber, président de l’AF. « Nous apprécions le dialogue constructif que nous avons depuis toujours avec l’UGAP qui permet à nos fabricants d’adapter leurs offres produits, solutions, services aux attentes des acheteurs publics. Grâce aux outils de suivi, de traçabilité et de qualité de service mis en place par la centrale d’achat public, nos fabricants peuvent aller plus loin et s’engager en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Plus compétitifs, nos industriels sont donc mieux armés pour gagner les marchés du secteur public ! »