L’assemblée générale annuelle de la Fédération, qui s’est donc déroulée la semaine dernière, a permis, comme de coutume, de dresser un bilan des dernières actions engagées depuis la précédente session. Les travaux se sont clôturés par le traditionnel déjeuner qui a réuni, dans une grande convivialité, de nombreux distributeurs et fabricants.
FNAEM : en avant toutes !
Actions sur le plan social, auprès et avec les pouvoirs publics et politiques, sujets économiques et démarches entreprises pour moderniser la Fédération… Les points abordés sont toujours nombreux lors de cette assemblée générale annuelle.
Négociations, dimanches…
Sur le plan social tout d’abord, les négociations, qui se déroulent en Commission Mixte Paritaire (sous la présidence d’un représentant du Ministère du Travail), ont porté sur 4 sujets principaux : temps partiel, classifications, complémentaire santé et salaires minima. Un accord sur les salaires a été signé, de même qu’un avenant de mise à jour des frais des négociateurs, étendu par arrêté du 4 février 2014. « En conformité avec les obligations de négociations dictées par les accords nationaux interprofessionnels de la loi, les négociations se poursuivent » avance la Fédération. Au total, sur les 12 derniers mois, 40 journées de négociations sociales ont dû être assurées pour le compte de toutes les entreprises ; la fonction sociale de la FNAEM représente plus du tiers de son budget.
Concernant le travail dominical, depuis l’annonce du projet de loi Macron portant réforme sur ce point, sur les bases du rapport Bailly, la Fédération confirme avoir « constamment suivi l’évolution de ce projet de loi, pour défendre au mieux la position de la profession ». Elle rappelle la loi élaborée suite aux débats parlementaires : celle-ci ne remet en cause ni la dérogation sectorielle de 2008 utile en Ile-de-France, ni le principe des accords départementaux ; elle confie aux seuls maires la possibilité (ou pas) d’accorder jusqu’à 12 ouvertures dominicales par an, et de fixer leur calendrier ; enfin, elle renvoie la négociation des contreparties sociales aux branches, aux accords locaux ou, à défaut, aux entreprises. « Même si elle ne modifie pas profondément la situation légale et réglementaire de notre profession, cette nouvelle loi obligera, à partir de septembre prochain, à la renégociation des accords locaux en vigueur, avec une triple utilité : actualiser les contreparties sociales de façon à éviter à chaque magasin une négociation sur ce point, aligner le nombre annuel d’ouvertures dominicales locales de l’ameublement sur celui accordé par les maires aux autres professions, et « imposer » un calendrier local d’ouvertures réellement adapté aux besoins de notre profession » déclare la Fédération.