Les choses continuent d’avancer, vraisemblablement, concernant l’éventuel projet de cession de Conforama France à Mobilux, actionnaire de But. Comme indiqué il y a quelques jours, une réunion a eu lieu, ce vendredi 12 juin, avec le Comité Social et Economique Central de Conforama et les représentants de Mobilux. Selon un communiqué officiel publié par le syndicat Force Ouvrière, l’offre de reprise par ce dernier – si elle est, à date, toujours non-engageante – s’avère “très sérieuse”, apparaissant désormais comme “la solution la plus adaptée dans le contexte” (rappelons que le PGE est, pour l’heure, toujours refusé au groupe). Une offre ferme pourrait être présentée d’ici une dizaine de jours.
“A date, aucun élément n’est identifié comme allant à l’encontre du projet [de cession de Conforama France à Mobilux, actionnaire de But]”, souligne Force Ouvrière, précisant notamment que les banques “semblent apprécier ce nouveau projet industriel”, qui devrait donc revêtir la forme d’une alliance coopérative préservant une autonomie de fonctionnement des deux enseignes.
Plusieurs garanties sociales auraient été confirmées au syndicat, comme la sauvegarde de l’emploi chez Conforama France – pour la totalité des emplois non concernés par le PSE – par “une relance commerciale de Conforama” avec ce projet d’alliance ; s’y ajouterait la reprise “rapide” (début juillet) de la mise en oeuvre du PSE de Conforama France, “dans toutes ses conditions négociées”.

Une offre ferme aux environs du 23 juin ?
FO déclare que Mobilux pourrait formuler une offre ferme “aux environs du 23 juin” – sous réserve, bien évidemment, de la levée de certaines conditions suspensives – ce qui pourrait amener les parties à conclure, “au plus tard fin juin”, un protocole de conciliation, permettant ainsi le déblocage d’un PGE…
Volet social : des incertitudes “à moyen terme” demeurent
Reste l’épineuse question du volet social, et sur ce point, Force Ouvrière avance que “s’il semble [effectivement] acté qu’à court terme, il n’y aurait pas de casse sociale avec ce projet de cession (siège, SAV et logistique inclus), il n’y a pas de certitude qu’à moyen terme, des synergies ne puissent pas se faire, ou que des décisions stratégiques revoient l’organisation de certains départements sans que les salariés n’aient la garantie de bénéficier de mesures sociales du niveau du PSE actuel”.
En attendant, une nouvelle réunion du CSEC est prévue ce mercredi 17 juin.