
C’est, chaque année, un évènement particulièrement convivial qui se tient sous la présidence de Gérard Tugas : l’assemblée générale de la Chambre Régionale Languedoc a réuni cette année une trentaine de participants le lundi 5 octobre dernier, dans un hôtel de Pérols (à proximité de Montpellier) pour une matinée riche en interventions.
Le président de la Chambre a commencé la séance avec le traditionnel rapport d’activité, non sans avoir préalablement rappelé que la CRAEM Languedoc représentait maintenant trois départements, et ce depuis l’année dernière : le Gard est en effet venu s’ajouter à l’Hérault et la Lozère. Résultat, une Chambre de taille conséquente :
« Cela, déjà, grâce à l’Hérault, qui réunit 35 adhérents, particulièrement représentatifs, avec toutes les tailles de point de vente » avance Gérard Tugas, évoquant toutefois son objectif de rallier davantage de distributeurs pour les deux autres départements. Rassembler la profession autour de ces chambres locales est en effet un travail de tous les jours, auquel se trouve confronté chaque président ; Gérard Tugas l’accomplit avec enthousiasme, porté par une organisation nationale jugée particulièrement compétente :
« La FNAEM est très active, avec la quasi-totalité du marché (en nombre d’enseignes) représentée, soutenue par un conseil d’administration solide et bien organisé, déclare-t-il. Du côté des chambres régionales, il reste évidemment du travail à faire : certaines régions sont plus fédérées que d’autres ».
LA QUESTION DES DIMANCHES
Les actions menées par la FNAEM ont également été présentées par Julien Fumière, nouveau chargé de mission territoriale depuis le 1er septembre (en remplacement de Laurent Baup). Ce dernier a rappelé à l’assemblée les grands chantiers en cours, comme la demande de déblocage du PEL au profit de l’achat de meubles, conjointement avec l’UNIFA [voir notamment l’opération menée auprès des parlementaires par les dirigeants des deux organisations dans CM&H n° 2618, daté du 16 octobre dernier] ; la prochaine campagne de communication grand public « Meublothérapie » a également été évoquée [voir CM&H n° 2606, daté du 12 juin dernier]. Le représentant de la FNAEM a également été invité à réagir sur la question des dimanches, la première abordée au cours de cette assemblée, et ayant réuni plusieurs intervenants.
Ce débat concernait, précisons-le, le département de l’Hérault, dans la mesure où celui du Gard, à ce jour, fait l’objet d’un arrêté de fermeture complet pour le dernier jour de la semaine : certains magasins, néanmoins, choisissent d’ouvrir leurs portes… d’où un besoin de « régulation » d’après Gérard Tugas : ceci fait partie des prochains travaux à mener par la Chambre. Les points de vente héraultais, de leur côté, bénéficient de sept dimanches d’ouverture à répartir sur l’année, les dates choisies étant similaires pour tous. L’un des objets de cette AG 2015 était donc de consulter les adhérents sur cette question, puisque la Chambre doit systématiquement, à cette période de l’année, négocier ce calendrier auprès des autorités du département pour les douze prochains mois, après avoir aussi consulté les syndicats (et tous les points de vente positionnés sur l’équipement de la maison – y compris les spécialistes en tapis, par exemple – sont concernés par ce calendrier, qu’ils soient adhérents ou non à la Chambre). Un tour de salle a donc été fait pour évaluer les besoins des dirigeants de magasins, sur le nombre de dimanches idéalement ouverts en 2016, et leurs dates : un débat rapidement orienté sur la question des « flottants », plusieurs adhérents ayant émis le souhait d’avoir un peu moins de dates fixes pour pouvoir ouvrir librement d’autres dimanches, de manière isolée. En majorité, les participants à cette AG se satisfont les sept dimanches ouverts par an, quelques-uns ayant exprimé leur souhait d’avoir, sur ce nombre total d’ouvertures, une ou deux flottantes. A l’heure où nous bouclons cet article, une chose est certaine : cette requête concernant les « flottants » ne pourra finalement pas être satisfaite, et concernant les dates fixes, Gérard Tugas dit avoir pris rendez-vous avec la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi ; le nombre de dimanches ouverts l’année prochaine devrait rester identique, avec en revanche quelques changements de dates par rapport à ceux de 2015… Julien Fumière (FNAEM), de son côté, a rappelé la nécessité de renégocier, dans certains cas, les accords départementaux en vigueur et les éventuels accords d’entreprises sur cette question du travail dominical.