Peu de changement entre le premier et le second trimestre pour le segment des meubles de salle de bains : les ventes continuent de chuter, et même parfois fortement dans certaines enseignes. Le regain de vigueur du marché au mois d’août n’aura pas été profitable au segment, qui reste à contre-courant du secteur.
Sur le premier semestre, le recul d’activité estimé se situait légèrement au-dessous des – 5% : c’est le segment du meuble qui enregistrait le plus fort recul, et qui reste le plus dépendant du secteur de l’immobilier et de la construction neuve en ce qui concerne ses performances.
Pourtant, dans une enquête menée en septembre 2015 par l’IPEA, les ménages français sont plus nombreux à déclarer avoir acheté des meubles de salle de bains sur ce début d’année qu’en 2014. Au vu des résultats du segment, il semble toutefois que ces derniers se sont principalement dirigés vers les enseignes de la grande distribution, tout en restant dans une logique d’investissement minimum…

« Au plus simple et au moins cher »
Les Français continuent en effet à accorder peu d’importance à cette pièce de leur logement, dans laquelle ils ne passent au final que peu de temps : ainsi, pour leurs achats, ils vont donc au plus simple et au moins cher. C’est ce que montrent également les résultats des ventes en équipement de sanitaires de salles de bains : en 2014, ce sont les produits les plus basiques, comme la cabine de douche simple (+ 7,7 %) ou les parois de douche (+ 2,5 %) qui enregistraient les meilleures progressions en valeur, alors que les baignoires classiques (- 4,6 %) ou balnéothérapie (- 7,2 %) et les cabines de douche hydrothérapie (- 15,7 %) étaient en fort recul.