Le prochain Sommet du design se tiendra à Paris du 20 au 22 février. Pensé comme une plateforme d’échanges, l’événement est l’occasion de partager des initiatives et réflexions sur le plan mondial, et de faire progresser une appropriation par tous les acteurs d’une vision du design durable, globale et interdisciplinaire. Objectif de ce troisième volet : définir une stratégie-cadre engageant un programme d’actions pour les douze années à venir.
En février, la Grande Arche de la Défense accueillera le troisième Sommet du Design : après Gwangju et Montréal, c’est autour de notre capitale d’accueillir ces jours de réflexion tous azimuts sur le design… « Cet événement est pensé comme un outil au service d’une stratégie, explique son directeur Alain Dufour. Il est un moyen de réunir des acteurs de disciplines différentes, internationaux, qui ne se connaissent pas ou n’ont pas le temps de se rencontrer autrement. » Après dix ans de travaux de réflexion, en 2015, le sommet en Corée avait lancé officiellement le processus. A Montréal, à l’automne 2017, la deuxième session avait donné lieu à une déclaration d’intention, sur des pratiques, une inscription nécessaires dans les enjeux sociaux et environnementaux actuels : développer un design durable. L’étape parisienne devrait ainsi permettre aux acteurs, de tous bords et de tous pays, de partager leurs recherches, leurs expériences à impacts positifs, pour aboutir à une stratégie cadre, un plan d’action international à l’horizon 2030.
Tables-rondes, ateliers, présentations…
Si le slogan affiché est « Le design pour changer le monde », pour les instigateurs de ces rencontres, c’est avant tout par ces dimensions inter et transdisciplinaires que ce changement peut se produire, car les échanges – et enjeux – balaient tous les secteurs : toutes les disciplines du design sont représentées, aux côtés de l’architecture, l’urbanisme… « L’idée c’est de démontrer l’importance énorme du design, des méthodes et des processus pour créer des solutions viables afin de faire face aux défis sociaux et environnementaux mondiaux. Nous sommes convaincus que les interactions entre tous les acteurs politiques, économiques, culturels, ou issus de la société civile permettront d’initier des actions nécessaires aux changements dont nous rêvons » développe Alain Dufour. Ainsi, durant les trois jours de sommet, les débats seront déclinés autour de douze tables rondes, autant d’ateliers dans Paris, avec plus de 200 contributions et présentations. Ils s’articuleront autour de trois grands objectifs majeurs : durabilité et bien commun, nouvelles pratiques collaboratives, nouveaux cadres d’actions. Au cœur de l’événement, au Palais des Congrès, une exposition présentera une centaine de sociétés et de projets durables : parmi les conférenciers confirmés, on note la présence de designers, de chercheurs du monde entier (plus de cinquante pays représentés).