En accueillant entre 300 et 400 exposants, dont près de 20 % seront nouveaux, Eurobois 2018 sera, du 6 au 9 février prochain à Lyon, un important rendez-vous pour les composants de l’ameublement et de l’agencement, et les technologies du bois. Florence Mompo, la directrice du département Bois Bâtiment Energie de GL Events, l’organisateur du salon, lève le voile sur cette édition prometteuse.

Un peu moins de deux mois avant l’ouverture, comment se présente Eurobois 2018 ?
Nous constatons une dynamique autour de cette édition, qui se traduit en premier lieu par un grand nombre de nouveaux exposants, qui représentent 18 % des inscrits, et viennent principalement de l’espace européen, d’Italie, d’Espagne, de Belgique, de Turquie… Même si les inscriptions ne sont pas closes, nous estimons que 40 % des exposants seront internationaux. En même temps, cet élargissement ne se fait pas au détriment des exposants historiques, qui seront présents aussi bien dans la machine à bois que dans les composants d’ameublement et d’agencement. Nous avons aujourd’hui 306 exposants inscrits, et nous espérons atteindre la barre des 400, sur une surface de 30 000 m2 de stands. L’ensemble de ces éléments réunis permettra au salon de franchir un nouveau cap, et de s’orienter vers un statut de salon national.

Quelles sont les tendances qui s’exprimeront sur le salon ?
Il me semble que les équipementiers sont de plus en plus soucieux de proposer à leurs clients, industriels, artisans comme agenceurs, des produits qui d’un côté leur permettent de créer de la valeur ajoutée, de se distinguer de la concurrence en termes d’ergonomie ou d’esthétique, mais qui d’un autre côté leur simplifient la tâche, en étant plus facile à intégrer dans les chaînes de montage, ou plus simples à monter dans les aménagements, quelquefois sans outils, en réduisant les risques d’erreur, ou en offrant des possibilités de réglage intuitifs. Les équipementiers cherchent aussi à simplifier la gestion de leurs catalogues, en réduisant leur nombre de références, en proposant des produits polyvalents, ou en proposant des plateformes numériques pour les aider à s’y retrouver dans les nombreuses options.
En ce qui concerne les fournisseurs de technologies pour le bois, nous sommes clairement entrés dans les processus de numérisation qui mènent à l’usine 4.0. Les machines sont devenues extrêmement performantes, dans le débit, l’usinage, la placage de joints, la finition, et nous passons à l’étape suivant qui consiste à utiliser des programmes numériques qui permettent de faire fonctionner tous ces process ensemble, avec de la flexibilité et de la fiabilité, pour arriver à fabriquer ce fameux produit unique voulu par le marché, tout en restant compétitif. Une autre grande tendance sera la maintenance prédictive, à savoir toutes les technologies embarquées sur les machines qui enregistrent tous les paramètres de fonctionnement pour pouvoir anticiper ce qu’il faut à tout prix éviter : l’arrêt de la machine…