A l’initiative du Front de Gauche Alain Bocquet, huit députés de gauche et droite Nicolas Dhuicq, Yves Nicolin et Frédéric Reiss (LR), Maurice Leroy et Thierry Benoît (UDI), Pascal Terrasse et Françoise Descamps-Crosnier (PS), auxquels s’ajoute donc le premier ont écrit ce mercredi 27 avril à Emmanuel Macron, afin de demander à ce que l’Etat soit « très attentif » aux conditions de reprise du groupe Cauval, dont le sort actuel suscite de « très fortes préoccupations ».

Ce courrier, adressé au Ministre de l’Economie et dont une copie a été diffusée auprès de l’AFP, a été rédigé au lendemain d’une rencontre à l’Assemblée Nationale entre les syndicats de Cauval et ces députés dont la circonscription comprend des sites concernés (Mantes-la-Jolie, Bar-sur-Aube, Le Coteau, Mer, Fougères et Saint-Amand-les-Eaux). Les huit élus, rappelant que le dossier concerne 1 800 emplois directs « et de nombreux autres induits », mettent en avant « l’exigence unanime que les décisions […] permettent la poursuite des activités de conception et de production, le maintien des sites et des emplois, l’assainissement des comptes autour d’un projet économique solide témoignant d’une ambition industrielle de long terme ».
CAUVAL DES OFFRES DE REPRISES
Il est indispensable, selon eux, que l’Etat « soit très attentif, dans les jours et les semaines qui viennent […] aux conditions dans lesquelles les différents candidats à la reprise de Cauval pourront, en relation avec les administrateurs judiciaires, proposer d’améliorer leur offre sur les plans financier, industriel et social ». La rencontre de mardi a conforté « la conviction » que le groupe Cauval dispose « de tous les atouts (personnels compétents, diversité des sites et des produits, diversité des marchés couverts, moyens et outils de production) » lui permettant de « sortir par le haut » de cette situation, d’après les co-auteurs du courrier.
OFFRE PERCEVA POUR LA REPRISE DE CAUVAL « UNE TOTALE COMPLÉMENTARITÉ »
Pour mémoire, les neuf candidats potentiels qui s’étaient manifestés début avril (Steinhoff, Matfa, Verdoso, Perceva, Aquinos, PEG, Finadorm, Hilding Anders et Arcole) doivent encore préciser leurs offres respectives (certaines globales, d’autres partielles) : le tribunal de commerce de Meaux rendra son verdict le 17 mai prochain.