Jean-Charles Parisot, 48 ans, petit-fils de Jacques Parisot, le fondateur du groupe éponyme, vient de reprendre le contrôle de ce dernier. Sa société, nommée « P3G Industries » (pour « Parisot 3ème Génération »), a racheté la totalité des parts sociales de la holding Parléo Participations, qui était actionnaire majoritaire de PMH (l’ex- groupe Parisot). Ce groupe fabricant de meubles créé en 1936, basé à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône), revient ainsi exclusivement dans le giron familial, Jean-Charles Parisot ayant toutefois précisé qu’à terme, il veut offrir la possibilité aux cadres dirigeants de revenir au capital de l’entreprise, à hauteur de 20 %.

Le catalogue 2017 du fabricant, très qualitatif, qui recense toutes les familles de produits.
290 M€ de chiffres d’affaires
Positionné sur l’ensemble du secteur du meuble (séjours, chambres adultes et enfants, bureaux, salles de bains, rangements, cuisines), l’ensemble génère environ 290 millions d’euros de chiffres d’affaires (190 millions pour PMH et 95 millions pour P3G Industries), emploie 3 500 personnes et possède douze usines dans le monde : trois dans l’Hexagone (Saint-Loup-sur-Semouse, Mattaincourt) qui bénéficieront d’ailleurs d’un investissement de 25 millions d’euros dans les trois prochaines années pour améliorer leur compétitivité, sept en Roumanie et deux en Chine. Il figure ainsi dans le top 10 des fabricants de meubles européens. Le nouveau dirigeant ambitionne d’avoir une position de challenger, à l’échelle du continent, sur chaque famille de produits. Comment ? « Dans un marché du meuble en France bousculé par une consommation faible, et face à une concentration de la distribution du meuble, le regroupement de toutes les compétences permettra d’augmenter l’impact commercial et les performances industrielles » déclare Jean-Charles Parisot, selon les propos repris dans La Presse de Vesoul. Cette optimisation, ajoutée à la flexibilité offerte par l’autonomie de chaque entité industrielle, permettra ainsi à la société d’aller chercher les clients hors de nos frontières. Du côté de l’organisation, le nouveau dirigeant précise que si des « changements » seront opérés, il ne devrait y avoir aucun impact sur le plan des effectifs.