Le Comité Social et Economique de la société Parisot SAS (basée à Saint-Loup-sur-Semouse, en Haute-Saône) a été informé, ce 3 juin 2019, de la demande de placement de cette même entreprise sous la protection du tribunal de commerce de Dijon. P3G Participations et son autre filiale P3G Industries ne sont pas concernés par cette procédure ; en outre, aucun plan social, à ce jour, n’est prévu.
Ce lundi 3 juin 2019, le Comité Social et Economique (CSE) de la société Parisot SAS, fabricante de meuble meublant pour la salle à manger et la chambre (107 M€ de CA, 520 salariés), a été informé de la demande de placement de cette même entreprise sous la protection du tribunal de commerce de Dijon, dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire. Seule la société Parisot SAS, basée à Saint-Loup-sur-Semouse (70), est concernée par cette procédure : le groupe P3G Participations et son autre filiale, P3G Industries, ne le sont pas, en revanche.
Procédure de sauvegarde, conjoncture délicate…
Cette situation résulte, comme le met en évidence un bon connaisseur du dossier, d’un enchaînement de mutations pour l’entreprise, aggravé par un contexte délicat en 2018.
La société Parisot SAS connaît en effet, depuis plusieurs années, des difficultés opérationnelles qui l’avaient amenée, rappelons-le, à se placer en procédure de sauvegarde en 2012 ; elle en était sortie l’année suivante, au moyen d’un plan de sauvegarde qui prévoyait le remboursement de créances antérieures sur 10 ans… Alourdie par ces remboursements, et par un poids opérationnel hérité du passé, la société Parisot SAS a également été confrontée, plus récemment, à la conjoncture difficile de 2018 : le marché du meuble, rappelons-le, a baissé de – 2,7 %, le segment du meublant – sur lequel s’inscrit Parisot SAS – ayant enregistré, plus précisément, un repli de 5,2 % (avec une baisse encore plus marquée, de – 10 %, au second semestre).
“Etudier les solutions permettant de construire un projet solide et de maintenir l’emploi”
Aujourd’hui, toujours selon cette source proche du dossier, Parisot SAS compte mettre à profit la période du redressement judiciaire pour “étudier les solutions permettant de construire un projet solide, et de maintenir l’emploi, accompagné par son actionnaire, le groupe P3G”. Aucun plan social n’est à l’ordre du jour.
Lire aussi : P3G rachète l'usine Ikea Industry de Lure