Franck Riester en visite chez Canapés Duvivier pour promouvoir l’export

Les pouvoirs publics misent sur l’export en tant que levier essentiel pour faire repartir de l’avant notre économie à la sortie de la crise sanitaire. C’est pour illustrer cette option stratégique que le ministre du Commerce extérieur et de l’Attractivité Franck Riester a visité, les 25 et 26 février dernier, trois entreprises implantées dans le département de la Vienne, qui sont exportatrices ont et inscrit dans leurs priorités le développement à l’international. Parmi celles-ci, Canapés Duvivier, implantée sur deux sites industriels, à Usson-du-Poitou (Vienne), a pour activité la fabrication de canapés haut de gamme contemporains, et pour ADN un ensemble de savoir-faire traditionnels de la tapisserie et de l’ébénisterie reconnus, qui font ses succès hors de nos frontières. Cette culture du produit de haute facture a fait de l’entreprise l’une des premières à obtenir, en 2006, le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Avec ce déplacement, le ministre et son gouvernement ont voulu mettre en lumière des exemples d’entreprises françaises qui, grâce à leur savoir-faire, leurs investissements, leur créativité, et les talents qu’elles recrutent, sont compétitives à l’international.

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Des mesures pour les entreprises exportatrices

« Notre message est qu’il faut malgré la crise, malgré les contraintes, aller chercher des marchés à l’international. Il y a de belles opportunités. Nous sommes, nous, Français, plus agiles, plus audacieux que de nombreux autres pays et donc c’est dans ces moments de rupture, de difficultés, où les choses sont perturbées que nous avons des opportunités à saisir », a déclaré Franck Riester à l’occasion de ce déplacement. Une occasion en or pour évoquer le Plan France Relance du gouvernement, d’un montant de 250 millions d’euros, qui comporte un important volet consacré au soutien à l’export. Le ministre a rappelé que ce plan est porté par l’agence d’État Business France, Bpi France et la Banque Publique, a qu’il pour but de faire baisser le coût des investissements nécessaires aux entreprises qui veulent se développer à l’export.

Parmi les mesures de ce plan, il a évoqué les « chèques relance export », dont a pu bénéficier, parmi d’autres, Canapés Duvivier, et aussi la prise en charge d’une partie des coûts d’embauche des Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE), à savoir des jeunes diplômés des filières commerciales, dont l’enthousiasme et le dynamisme sont une belle carte à jouer pour conquérir des parts de marché hors de nos frontières.

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Des enjeux d’emploi et d’attractivité

Ces incitations s’inscrivent aussi dans le plan gouvernemental d’un montant de 6,5 milliards d’euros pour favoriser l’accès des jeunes à l’emploi ou à une formation.

Autre enjeu de ce Plan France Relance : l’attractivité de notre pays. « On a eu une petite baisse effectivement du nombre d’investissements étrangers en France en 2020, qui est moins forte que la moyenne européenne et moins forte qu’un certain nombre de nos concurrents principaux comme l’Allemagne par exemple. Pour autant, on doit encore améliorer les choses », ajoute Franck Riester. Pour inciter les investisseurs étrangers à venir investir en France, et contribuer ainsi à dynamiser nos activités productives, le Plan France Relance comporte notamment une baisse des impôts de production qui va bénéficier directement aux entreprises industrielles et à ceux qui y travaillent.

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[Zoom]

Canapés Duvivier : maintenir la dynamique à l’export

Au moment de sa reprise en 2016, avec l’arrivée de son actuel dirigeant, Aymeric Duthoit, la Maison Duvivier Canapés s’était fixée l’objectif de réaliser 50 % de son chiffre d’affaires à l’international sous 10 ans. Une partie du chemin avait déjà été parcouru en 2019, puisque 36 % de l’activité étaient réalisés hors de France, grâce à la promotion du fabriqué en France. Mais, comme l’explique le fabricant, la crise sanitaire, en empêchant la majorité des déplacements à l’étranger et en ralentissant fortement les échanges commerciaux internationaux, a fortement freiné cette dynamique. Cependant, l’entreprise repart de l’avant en lançant quatre projets majeurs :

1 – La digitalisation complète du parcours client

Depuis plusieurs années, l’entreprise investit dans la digitalisation de ses processus. Elle a ainsi lancé successivement un nouveau site web, une application, et une visite virtuelle de son showroom parisien. Un nouveau pas en avant se profile avec le lancement d’un configurateur sur son site web, qui permettra au client de créer son produit personnalisé, de le visualiser dans son intérieur grâce à la réalité augmentée, d’en établir le tarif et de le commander. Ce nouveau service est issu d’une collaboration 100 % française avec des PME de la French Tech locale.

2 – La participation à la Design Week de Milan en septembre 2021

La marque participera pour la première fois à cet événement majeur et international pour le marché de l’ameublement et de l’architecture d’intérieur, qui se tient en parallèle avec le Salon du meuble de Milan. Une nouvelle collection, issue d’une nouvelle collaboration, sera dévoilée à cette occasion.

3 – Présence à l’Exposition Universelle de Dubai, du 31 octobre 2021 au 31 mars 2022

Sous l’égide de la COFREX (Compagnie Française des Expositions), organisateur de l’événement, Canapés Duvivier équipera le prestigieux Salon Georges Sand du Pavillon France en tant que partenaire associé. Cette vitrine mondiale des technologies et des cultures permettra au fabricant de mettre en avant l’excellence des savoir-faire de l’artisanat industriel français, en fournissant les assises de la collection Elsa, conçue par le designer Guillaume Hinfray et lancée en 2020.

4 – Construction d’un atelier d’ébénisterie

L’entreprise construit un nouvel atelier à Usson-du-Poitou (Vienne), adossé à l’actuelle sellerie, qui a pour objectif de réunir les différents métiers de l’entreprise, la tapisserie et l’ébénisterie, et de moderniser l’outil pour élargir ses possibilités de création. Ce chantier bénéficie du soutien de la Communauté de communes locale.

Ces différents projets mobilisent d’ores et déjà les équipes, et vont structurer l’activité tout au long de l’année 2021, avec des effets attendus en 2022. Malgré le contexte actuel de crise, l’entreprise maintien l’objectif qu’elle s’était fixé : 50 % de son chiffre d’affaires réalisé à l’export en 2026.