Ecomaison appuie sa stratégie pour le réemploi de l’ameublement

‍« Nous poursuivons notre enjeu de transformation opérationnelle et digitale pour intégrer les activités de nos filières agréés, simplifier la relation avec les adhérents en fluidifiant les démarches. Notre objectif est de maintenir nos performances et d’aller toujours plus loin dans notre mission, et ce dans un contexte économique 2024 difficile » déclare Dominique Mignon, présidente d’Ecomaison. Si cette année tout juste amorcée doit ainsi marquer « la pleine montée en puissance » de ses autres filières agréées - à savoir celles des textiles de décoration, des produits et matériaux de construction du bâtiment, des articles de bricolage et de jardin, et des jouets – concernant l’ameublement, l’éco-organisme se fixe, particulièrement, de grandes priorités :« 2024 marque une nouvelle étape pour Ecomaison avec l’accélération du réemploi solidaire sur la filière de l’ameublement. Nous y consacrerons 6 % de notre chiffre d’affaires, et laçons un vaste appel à projets pour soutenir cette ambition sur les territoires » poursuit la dirigeante.

Près de 20 M€ en soutien financier aux acteurs de l’ESS

 Il s’agit en effet pour l’éco-organisme de soutenir financièrement les acteurs de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) : cette année, 16 M€ seront ainsi dédiés au réemploi solidaire, et 3,6 M€ serviront à mener des actions en faveur de la collecte, du tri et du réemploi au travers d’Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI). Ce sont, en conséquence, près de 20 M€ qui seront consacrés au réemploi… En outre, Ecomaison annonce son ambition d’augmenter de 25 %, dès cette année, les quantités de produits supplémentaires acheminés vers les associations : ceci représente, au total, 141 000tonnes par an (soit 10 % des volumes de mobilier usagé collecté dans l’Hexagone).

Repenser la chaîne

 Parallèlement, la chaîne pour le réemploi des meubles sera complètement repensée : en d’autres termes, Ecomaison envisage de diversifier les sources d’approvisionnement des associations partenaires, en plus de renforcer leur accompagnement financier. Ceci va passer par la refonte intégrale de la chaîne logistique, afin de permettre aux associations d’accéder aux produits repris par les distributeurs (via les espaces de retours clients, etc.), donnés parles usagers dans les déchetteries, ou encore ceux qui sont présents chez les utilisateurs professionnels (chantiers, rénovations, hôtels, etc.) Ecomaison, ainsi, déclare s’engager à mettre en relation – ou à enregistrer les partenariats déjà existants au sein des territoires – les acteurs du réemploi, les collectivités territoriales et les professionnels du secteur.

« Reemploi et Territoires »

 Enfin, l’éco-organisme va soutenir les projets et initiatives au cœur des territoires. D’abord, un fonds réemploi est mis en place afin de renforcer les moyens des associations et d’accompagner ces mesures. Ensuite, Ecomaison confirme qu’il lancera, chaque année, un Appel à Manifestation d’Intérêt « Réemploi et Territoires » : ce dernier va encourager la création ou l’extension de plateformes de réemploi, permettant d’augmenter les capacités et les volumes réemployés, ainsi que l’emploi social et solidaire. Développement de nouveaux canaux de collecte, création de nouveaux espaces de vente (éventuellement mutualisés), amélioration des ventes grâce à la digitalisation… sont autant d’exemples concrets de mesures mises en place dans le cadre de cet AMI. Celui-ci doit être lancé en ce début février 2024, et les dossiers seront sélectionnés d’ici la fin mars ; il se poursuivra ces prochains mois, avec une sélection de nouveaux projets jusqu’à la fin de cette année.

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