Loi anti-gaspillage : Eco-mobilier accompagne ses adhérents pour leurs nouvelles obligations
[Publi-communiqué]
Encore plus éco-responsables à partir du 1er janvier 2022 : c’est l’esprit de la loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire (AGEC) qui concerne, entre autres, les professionnels de l’ameublement. Objectif du législateur : encourager le réemploi et le recyclage des produits usagés pour lutter contre l’épuisement des ressources ; autrement dit, l’idée est de limiter encore plus le gaspillage en installant des nouvelles habitudes comme la reprise des meubles et de la literie usagés.
Eco-mobilier propose d’accompagner ces évolutions majeures en toute sérénité. Pour que ces nouvelles obligations soient facilement mises en place, l’éco-organisme a développé des solutions adaptées aux nouvelles obligations des fabricants et distributeurs.
Mission numéro un : proposer la reprise
Les clients doivent pouvoir désormais se débarrasser, sans frais, de leurs anciens meubles et literie, en magasin ou à la livraison. Jusqu’à présent, seuls les appareils électriques et électroniques étaient soumis à cette obligation : un article repris pour un acheté. Alors, pour éviter le casse-tête, laissez-vous guider pas à pas !
- Etape 1 : l’autodiagnostic
Car l’obligation de reprise n’est pas la même en fonction de la superficie et du chiffre d’affaires du magasin. Les surfaces en dessous de 200 m2 en sont dispensées, tandis que les magasins dont la surface dédiée au mobilier est supérieure à 1 000 m2 devront reprendre tous les éléments d’ameublement usagés de leurs clients, sans condition d’achat. Le commerce électronique est lui aussi concerné : le critère est le chiffre d’affaires annuel associé aux éléments d’ameublement, avec un seuil minimum de 100 000 euros. Eco-mobilier fournit à ses adhérents un outil d’autodiagnostic qui permet de connaître quelles sont les obligations de chaque distributeur, puis de commander directement sa solution.
- Etape 2 : l’organisation de la reprise
Puis vient la mise en place logistique. Les modalités sont simples. Pour la reprise « 1 article repris pour 1 article acheté », elle se fait sur place ou dans un point de collecte à proximité immédiate du magasin. Si c’est lors d’une livraison, elle se fait sur le lieu de livraison (à domicile ou en point relais) ou dans un point de collecte de proximité. Pour une reprise sans obligation d’achat, la collecte se fait dans le magasin, pour des articles de nature et dimensions équivalentes à ceux vendus en magasin. Certains produits peuvent être refusés : ceux qui risquent de porter atteinte à la sécurité ou à la santé du personnel.
En fonction des volumes collectés, Eco-mobilier propose plusieurs solutions. Si le distributeur collecte plus de 20 m3 par mois, l’éco-organisme fournit une benne de 30 m³ : elle sera installée dans un espace sécurisé interdit au public mais accessible aux poids lourds. Pour les volumes inférieurs ou s’il n’y a pas de place pour une benne, Eco-mobilier ouvre l’accès à son réseau de plus de 2 500 points de collecte partenaires. La carte PRO permet de déposer, sans frais, ses articles dans le point de collecte le plus proche. Et pour les distributeurs qui ont juste des besoins ponctuels, la formule du bon d’apport à la demande sera plus adaptée. Une carte web de géolocalisation permet de trouver le point d’apport le plus proche.
En parallèle, pour éviter de jeter les produits en bon état, Eco-mobilier propose une mise en relation avec les associations solidaires locales : plus de 500 partenaires sont déjà sous convention… car le réemploi est un objectif phare de la loi AGEC. Cette filière a aussi un effet positif sur l’impact environnemental et l’insertion professionnelle locale.
- Etape 3: informer le client avant l’achat, former les équipes
Il s’agit d’informer les clients avant l’achat comme le stipule la loi, mais aussi les équipes. C’est ici que la palette d’outils de communication entre en scène : Eco-mobilier fournit la signalétique magasin, les flyers, des outils digitaux ainsi qu’un guide de formation et un mémo vendeur avec toutes les réponses aux questions des clients. Des webinaires sur les différents sujets de la loi AGEC sont également proposés les vendredis de 9 h 30 à 10 h 30.
A noter que la loi prévoit une sanction pour les récalcitrants : jusqu’à 15 000 euros d’amende en cas de défaut d’information ou d’organisation de reprise ou de don.
Toutes les informations sont disponibles sur l’espace services Eco-mobilier !
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[Focus]
Des expériences grandeur nature
Dans cette grande surface dédiée à la maison près de Reims, la loi AGEC c’est du concret. Cette enseigne nordique fait partie des lieux tests où les solutions d’Eco-mobilier ont été étudiées. Le grand comptoir est déjà installé et prêt à fonctionner : ici, on reprend en 1 pour 0, c’est-à-dire même si le client n’a rien acheté. Autant dire que la place occupée par les volumes de reprise est centrale. « D’où l’importance d’établir un flux efficace entre nos volumes de reprise et Eco-mobilier et / ou une association », remarque un manager du magasin. Derrière le comptoir, les articles usagés sont orientés vers 3 directions possibles : le don aux associations si le produit est conforme aux critères, la récupération par le magasin lui-même pour réparation ou revente en pièces détachées et en dernier recours, la benne Eco-mobilier pour garantir le recyclage des produits non réemployables.
Question cruciale : combien de temps cela prend-il ? Après analyse, pour 10 articles volumineux rapportés, les équipes ont déterminé qu’il fallait une heure pour traiter le recyclage et le don et deux heures pour la récupération par le magasin !
Un prototype de contenant grand format pouvant accueillir les articles rapportés a été très apprécié. Positionné en entrée ou sortie de magasin, il crée ainsi une zone de réemploi accessible directement par les clients. Les associations y ont aussi accès pour récupérer les meubles ou objets usagés, et ainsi les réemployer ou les recycler. Les autres objets usagés seront transférés par les vendeurs dans la benne Eco-mobilier.
Le parti pris de cette enseigne : intégrer la nouvelle loi et en faire un élément différenciant. « Chaque enseigne appréhende différemment cette nouvelle obligation. Ici, ils ont décidé d’en faire une opportunité et de proposer un service de reprise « au top » : reprise et tri sur site, réemploi avec les associations solidaires locales », constate Amélie Montoriol van Heesewijk, responsable innovation collecte chez Eco-mobilier.
Le volume des retours en magasin reste un point d’interrogation. Car, comme le souligne Amélie Montoriol van Heesewijk, « c‘est très difficile. C’est un tel changement de pratique ».
Autre solution : la carte PRO fournie par Eco-mobilier aux professionnels a reçu un bel accueil et gagnerait à être plus connue, comme le remarque cet artisan : « L’histoire de la carte pro, je la découvre totalement. C’est une bonne alternative. ». Elle permet en effet d’accéder sans frais aux 2 500 points de collecte de déchets d’éléments d’ameublement, partout en France… La carte PRO, une solution idéale !
Belle découverte également, la mise en relation entre enseignes et associations de l’économie sociale et solidaire. Ces acteurs majeurs du réemploi se disent même prêts à venir collecter les meubles réemployables chez les distributeurs volontaires. Il y a, de leur côté, une attente forte en termes d’incitation : « La communication sera clé pour orienter le détenteur en priorité vers le réemploi », suggère un responsable.
La journée test près de Reims a d’ailleurs été l’occasion de nouer des liens entre l’enseigne et une association solidaire locale. La mise en contact a été très positive des deux côtés : « On a présenté à l’association quelles étaient les contraintes du magasin et on a expliqué, au magasin qu’elles étaient les contraintes de l’association pour qu’eux-mêmes trouvent un terrain d’entente », explique la responsable d’Eco-mobilier. Et d’ajouter : « C’est une démarche gagnant-gagnant, parce que les magasins qui vont faire appel à une association vont pouvoir évacuer une partie du flux de meubles usagés et le mettre en valeur dans leur communication ».
Des flux qui peuvent intéresser plusieurs types de repreneurs selon leur état : « Une association qui va avoir tout un atelier avec des personnes en formation menuiserie va pouvoir faire beaucoup plus de choses avec du mobilier abîmé qu’une association qui n’a pas d’atelier, ni les compétences sur place. », précise-t-elle.
Côté client, ces nouvelles pratiques éco-responsables interpellent : « Ça va dans le sens de l’histoire. C’est super, et j’ai envie de dire, c’est logique. Le gâchis généralisé est une institution dans nos sociétés. Tout ce qui va dans le sens de l’économie circulaire, ça me parle », approuve ce client d’une trentaine d’années. Mais, la reprise n’est pas une évidence pour tous les clients, car le réflexe de revente avec un gain financier reste important.
Informer, sensibiliser : une clé. « Ce serait hyper intéressant et surtout important, de montrer que la loi anti-gaspillage sert à quelque chose, et en quoi elle va participer à l’économie circulaire » dit un responsable de magasin. « Sensibiliser les personnes pour les rendre acteurs de cette transition c’est tellement important », ajoute un vendeur.
Côté pratique, un chef d’équipe complète : « Il faut que l’information ait touché votre client avant qu’il ait validé son panier ou soit passé à la caisse ». Ici, le rôle des vendeurs est important, d’où l’accent mis sur leur formation. Un bon point pour les outils apportés par Eco-mobilier, perçus comme simples et bien compris !