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18.1.2023

La CNEF, au plus près des enjeux énergétiques actuels

En plus d’avoir adopté une recommandation en matière d’extinction des éclairages de ses magasins adhérents, la Confédération dit demeurer « très vigilante » quant aux suites des annonces ministérielles du 6 janvier dernier – qui concernent le plafonnement du prix du MWh pour les TPE – en demandant leur extension à toutes les entreprises.

Parmi les nombreux enjeux actuels impactant déjà, depuis plusieurs mois, le monde du commerce, ceux relevant de la consommation énergétique sont bien évidemment en première ligne. Toujours dans la volonté d’accompagner au plus près ses adhérents, la Confédération Nationale de l’Equipement du Foyer – réunissant, rappelons-le, la FNAEM et la FENACEREM pour l’ameublement / équipement de la maison et l’électrodomestique – a déjà commencé par adopter, via son conseil d’administration et après consultation desdits adhérents, une recommandation en matière d’extinction des éclairages de magasins : celle-ci, idéalement, doit être de maximum deux heures après la fermeture du point de vente en question. Afin de promouvoir cette « bonne pratique » de sobriété énergétique auprès du consommateur, un visuel peut être apposé à l’entrée des magasins.

Un visuel, précisant l’engagement des magasins adhérents en matière de sobriété énergétique, peut être apposé à leur entrée.

Ne pas créer d’ « incompréhensibles effets de seuils »

Il ne s’agit pas, ensuite, d’une recommandation, mais bel et bien d’une vigilance accrue, et d’un appel lancé au gouvernement, relatifs aux annonces que ce dernier avait faites ce 6 janvier 2023. Rappelons-nous, en effet, que ce jour-là, Bruno Le Maire a annoncé que les TPE françaises ne paieront pas plus de 280 € / MWh (en moyenne) pour cette année, suite à une demande ferme du Président de la République aux fournisseurs d’électricité. Ce tarif garanti, applicable donc dès la facture de ce mois de janvier, sera accessible aux entreprises de moins de 10 salariés, et déclarant mois de 2 M€ de CA annuel, ayant renouvelé leur contrat de fourniture d’électricité au second semestre 2022 et ne bénéficiant pas du tarif de vente réglementé parce que la puissance utilisée dépasse un certain niveau. Cette mesure concernerait 600 000 TPE de notre pays.

La CNEF nous apprend que, selon des premières simulations réalisées par quelques-uns de ses magasins adhérents, en cumulant l’amortisseur électricité et les aides accessibles au guichet, les entreprises pourraient ainsi réduire « de près de 40 % » leur facture d’électricité, cela « alors que certaines factures sont actuellement multipliées par dix ». Elle précise qu’elle informera ses adhérents des modalités techniques de ce nouveau dispositif dès qu’elles seront connues.

En parallèle, la Confédération annonce avoir fait savoir au gouvernement que, même si de telles mesures visent « une grande partie des magasins », le fait de limiter uniquement aux TPE la possibilité de renégocier le tarif de son électricité serait une erreur : « Limiter cette faculté aux entreprises de moins de 10 salariés reviendrait à pénaliser les autres entreprises, et créerait d’incompréhensibles effets de seuils » développe en effet la CNEF. Ainsi, elle déclare réitérer sa demande – aux côtés d’autres fédérations – visant à ce que « toutes les entreprises puissent renégocier, ou résilier sans frais, leur contrat de fourniture d’électricité, et ce selon une périodicité et des modalités à définir ». L Confédération renouvelle également sa demande de « voir le gouvernement adopter des dispositifs de soutien déjà mis en place dans d’autres pays, et ayant démontré leur efficacité ».    

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